Les 19 et 20 mars 2025, Adéticopé accueille la session ordinaire du Comité Paritaire de Suivi et d’Évaluation (CPSE) de la charte de partenariat public-privé en matière de développement des compétences techniques et professionnelles. Présidée par le Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, M. Isaac TCHIAKPE, cette rencontre vise à renforcer le suivi et la mise en œuvre de la charte signée en 2013.

Face aux nombreux défis que rencontre l’enseignement technique et la formation professionnelle, le gouvernement met un point d’honneur à renforcer les synergies entre les acteurs publics et privés. Conformément à la feuille de route gouvernementale 2020-2025, cette session s’inscrit dans l’ambition de rendre l’éducation plus accessible et alignée sur les besoins du marché du travail. L’objectif est clair : d’ici fin 2025, plus de 80 % des apprenants sortants de la formation technique et professionnelle doivent accéder à un emploi stable.
Dans son discours d’ouverture, le Ministre Isaac TCHIAKPE a mis en avant l’importance de la formation par alternance comme solution à l’inadéquation entre l’offre de formation et les besoins des entreprises. Il a également insisté sur la nécessité de doter le système de formation de ressources et d’infrastructures modernes pour atteindre les objectifs fixés.
Ainsi, le Ministre Isaac TCHIAKPE a rappelé aux participants que cette session du CPSE a pour but de :
- Évaluer les progrès réalisés ;
- Identifier les difficultés de fonctionnement ;
- Proposer des ajustements et de nouvelles orientations pour renforcer l’impact de la charte sur la qualité des formations et leur adéquation avec les attentes des entreprises.
De son côté, le Vice-Président Monsieur TAMANDJA Eric, du CPSE a souligné que le développement économique et social d’un pays repose sur l’importance accordée à l’enseignement technique et professionnel. Il a insisté sur la nécessité de poursuivre les réformes engagées pour améliorer l’adéquation formation-emploi.

La gouvernance des établissements de formation doit évoluer vers plus d’autonomie pour garantir une meilleure adaptation aux réalités du marché du travail. C’est dans cette optique que les décisions issues de cette session joueront un rôle essentiel dans l’amélioration du système d’enseignement technique et de formation professionnelle au Togo.
Cette rencontre marque ainsi une étape décisive dans la dynamisation du partenariat public/privé et dans la construction d’un avenir professionnel plus prometteur pour les jeunes Togolais.