Journée des droits de la femme : les femmes du META en tenues made in Togo

Journée des droits de la femme : les femmes du META en tenues made in Togo

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn

L’apothéose de la célébration en différé de la journée internationale des droits des femmes de l’enseignement technique et de l’artisanat ( META) a eu lieu au Lycée d’enseignement technique et professionnel de Lomé (LETP-LOME) et dans toutes les régions du Togo. 

Regroupées en collectif des femmes de l’enseignement technique, de la formation et de l’insertion professionnelles (COFETFIP), les braves femmes du META ont une fois encore marqué en mode made in Togo « pagne lokpo »  la célébration du 08 mars 2022 en présence de leur ministre Kokou Eké HODIN.

A l’agenda de cette journée des droits de la femme au META, une série d’activités ont été menés telle que : la restitution de la formation sur le leadership et le mentorat (organisée plus tôt à Kpalimé à l’endroit des femmes du META) et son impact sur le cursus et l’éducation des apprenantes en particulier suivi des débats. Auparavant, le samedi 12 et mercredi 15 mars 2022, les braves dames du META ont été formé sur la cuisine africaine, les mets africains, la fabrication des amuses gueule, en décoration, tricotage, la pose de foulards, sur la tête à la manière des femmes africaines et le sport.

Cette année, la journée internationale des droits des femmes du 08 mars 2022 est placée sous le thème mondial « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». Les femmes de l’enseignement technique, ont choisi célébrer cette journée sous le sous-thème : « le leadership et la responsabilité des femmes de l’ETFP : pour un rôle égal dans la conduite du système ETFP et dans la prise de décisions liées au changement climatique et un avenir durable ».

Dans le mot de la représentante des femmes du ministère chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat, ont reconnu tout d’abord les efforts du gouvernement dans la nomination des femmes à des postes de responsabilité, les braves du COFETFIP estiment que beaucoup de chemins restent encore à parcourir sur ce plan.  Cependant beaucoup reste à faire. C’est dans ce contexte qu’elles ont formulé des demandes notamment : « Que le cabinet tienne un fichier des femmes avec leurs qualifications à exploiter en cas de poste à pourvoir dans le département et que les femmes soient davantage nommées à des postes de responsabilité dans le département. Pour les postes de directeur (directeur central ou directeur d’établissement), censeur et proviseur, que les nominations se fassent 50% pour les hommes et 50% pour les femmes selon leurs compétences. Que lors des mutations et affectations, la femme de l’ETFP soit traitée de façon particulière de sorte qu’elle puisse travailler efficacement et en même temps préserver son foyer et assurer ses responsabilités familiales. Que des crèches soient construites pour soulager les femmes enseignantes dans l’encadrement et la garde des enfants… ».

Prenant la parole et en guise de réponse, le ministre délégué Kokou Eké HODIN a affirmé être sensible aux demandes formulées par les femmes de son département.

« Nous sommes déjà engagés dans la voie de la promotion des femmes et il me semble que c’est un chemin de non-retour » a-t-il rappelé. Poursuivant son mot, il ajoute : « Nous renouvelons cet engagement et promettons de prendre en compte les recommandations et suggestions pour une participation des femmes du META à la réalisation des objectifs de notre département ainsi que l’atteinte des indicateurs de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 ».

Le ministre HODIN a insisté afin de faire comprendre aux braves dames du COFETFIP que le Chef de l’Etat Faure Essozimna GNASSINGBE croit fermement aux potentiels des femmes. Cela se constate par son engagement à leur donner plus de pouvoir et d’autonomie.