Le Togo place la jeunesse au cœur de sa stratégie de développement économique. Cette volonté s’illustre à travers la session de septembre 2025 du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA), qui mobilise cette année 51 743 candidats, dont 35 615 filles, répartis dans 58 spécialités.
Après trois années d’apprentissage auprès des maîtres artisans et des patrons de métiers, ces jeunes présentent, depuis le 1er septembre, leurs compétences pratiques devant des jurys expérimentés. Les épreuves se poursuivront jusqu’au 6 septembre 2025, marquant une étape décisive dans leur parcours professionnel.

Afin de garantir le bon déroulement de cet examen d’envergure nationale, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac TCHIAKPE, et le ministre délégué auprès du ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Pr. Kossivi HOUNAKE, ont effectué, le mercredi 3 septembre, une tournée de supervision dans plusieurs centres de Lomé, notamment au LETP de Lomé, au Lycée moderne 1, au CEG Agoè Centre et au SMMT.

Au-delà du simple contrôle du dispositif organisationnel, cette visite a été l’occasion pour les deux membres du gouvernement d’adresser des mots d’encouragement aux candidats. Ce geste symbolise la reconnaissance de l’État pour leur persévérance et leur engagement.
Dans son intervention, le ministre Isaac TCHIAKPE a salué la progression significative du nombre d’inscrits :
« Nous avons 51 743 candidats cette année, contre 45 000 en 2024, soit une augmentation d’environ 11 %. Cela illustre l’engouement des jeunes pour des filières qui les projettent directement vers l’emploi », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a insisté sur la forte participation féminine, avec plus de 35 000 filles en lice : « Ce dynamisme traduit la contribution croissante des femmes à la transformation économique du pays », a-t-il ajouté.

Dans un contexte où la création d’emplois décents demeure une priorité nationale, le CFA apparaît comme un outil stratégique. En effet, il évalue les savoir-faire pratiques acquis en entreprise et offre aux jeunes la possibilité d’intégrer directement le marché du travail avec des compétences concrètes et recherchées.
De son côté, le ministre délégué Kossivi HOUNAKE a rappelé l’importance de diversifier les parcours de formation : « On ne construit pas un pays uniquement avec des diplômés de l’université. Il faut aussi des professionnels compétents dans les métiers techniques. Aujourd’hui, 58 filières sont concernées par l’examen du CFA », a-t-il souligné.

À travers la promotion du CFA, le gouvernement réaffirme ainsi son engagement à offrir à la jeunesse des alternatives solides contre le chômage et à valoriser les métiers techniques et artisanaux. Cette dynamique s’inscrit pleinement dans l’ambition du Togo de bâtir une économie inclusive, compétitive et résolument tournée vers l’emploi.