Le jeudi 17 octobre 2024, le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac TCHIAKPE, a présidé l’atelier de validation du rapport de la troisième enquête sur la transition des jeunes diplômés vers la vie active. Cette enquête, lancée le 8 août 2024, avait pour objectif d’évaluer le taux d’insertion professionnelle des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur, et de l’enseignement technique et formation professionnelle au Togo.
En effet, l’objectif principal de cette étude est de mesurer le taux d’insertion des jeunes diplômés, d’identifier les secteurs porteurs d’emploi et de cerner les besoins en formation continue. Menée selon des normes scientifiques, l’enquête s’est concentrée sur les diplômés de l’année 2018-2019. Ainsi, en tenant compte du contexte local, elle s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue du système éducatif togolais.
Lors de son discours d’ouverture, le ministre TCHIAKPE a rappelé l’importance de cette enquête pour aligner les objectifs nationaux avec les Objectifs de Développement Durable (ODD), en particulier l’ODD8, qui promeut l’emploi décent et la croissance économique. Il a également souligné que cette étude permettra d’ajuster les mesures d’accompagnement à l’insertion professionnelle en fonction des attentes des diplômés.
Plus encore, selon le ministre, « cette enquête constitue une occasion pour les jeunes diplômés de partager leurs expériences et d’exprimer leurs besoins. Leurs retours d’expérience sont essentiels pour orienter au mieux les décisions futures. » Il a également réitéré l’engagement du Chef de l’État, Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE, ainsi que celui du gouvernement à soutenir l’insertion professionnelle des jeunes Togolais.
Dans la foulée, le professeur Séna Yawo AKAKPO-NUMADO, Secrétaire Technique Permanent du Plan Sectoriel de l’Éducation, a présenté les premiers résultats de l’enquête. Il a précisé que « les agents de collecte de données ont réussi à enquêter auprès de 1477 diplômés de l’année 2018-2019 sur un échantillon prévu de 2270, soit un taux de réalisation de 65 %. » Il a poursuivi en ajoutant : « Les résultats qui vous seront présentés révèlent des taux d’insertion professionnelle élevés : 96 % pour l’enseignement supérieur et 97 % pour l’enseignement technique et la formation professionnelle. »
Cependant, malgré ces chiffres encourageants, un défi majeur persiste : le sous-emploi. En effet, plus de 80 % des diplômés de l’enseignement supérieur et plus de 50 % des diplômés de l’enseignement technique et de la formation professionnelle sont en situation de sous-emploi. Ce phénomène, bien sûr, varie en fonction des diplômes et des domaines d’études.
Ainsi, cette enquête apporte des éclairages précieux sur la situation des jeunes diplômés au Togo. En conséquence, elle servira de base pour ajuster les politiques publiques et répondre aux défis de l’insertion professionnelle. De plus, elle permettra de renforcer les formations offertes afin qu’elles répondent aux exigences du marché du travail.
