Le 16 septembre 2025, le Togo a célébré la 38ᵉ Journée internationale de la protection de la couche d’ozone. L’événement, placé sous le thème « De la science à l’action globale », s’est tenu à Lomé. Il a réuni des partenaires techniques, des formateurs, des techniciens frigoristes et des apprenants de l’Institut national de formation et de perfectionnement professionnels (INFPP).

La cérémonie était présidée par le ministre de l’Environnement et des ressources forestières , Katari FOLI-BAZI, aux côtés du ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac TCHIAKPE. Ensemble, ils ont rappelé la nécessité de lier la science, la formation et l’action collective pour protéger la planète.

D’abord, Katari FOLI-BAZI a souligné que la couche d’ozone constitue un bouclier vital contre les rayons ultraviolets. Ensuite, il a rappelé les avancées obtenues grâce au protocole de Montréal et à la coopération internationale. En effet, les CFC ont été totalement éliminés en 2010 et les HCFC ont connu une réduction de 70 % entre 2013 et 2024.

Par ailleurs, le Togo mise désormais sur la formation technique. Une licence en froid et climatisation prépare des professionnels capables de maîtriser des technologies propres. Le Bureau national Ozone joue, à ce titre, un rôle central dans l’accompagnement des initiatives. Enfin, le ministre a insisté : « la protection de l’ozone ne dépend pas seulement du gouvernement, mais aussi de l’engagement de chaque citoyen ».

De son côté, le ministre Isaac TCHIAKPE a annoncé une innovation majeure. Son département, en partenariat avec l’Enseignement supérieur, ouvre dès la rentrée universitaire une formation initiale des formateurs dans cinq spécialités. Parmi elles figure la filière froid et climatisation. L’objectif est clair : doter le pays d’enseignants qualifiés pour transmettre des compétences adaptées aux défis environnementaux.

« La qualité de la formation repose sur la qualification des formateurs. Avec cette initiative, nous préparons une génération de professionnels capables d’adopter des technologies propres, d’assurer l’efficacité énergétique et de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique », a-t-il déclaré.

Cette dynamique s’appuie sur des investissements récents. En mai 2025, trois centres de formation technique ont reçu des équipements et outillages pour une valeur de 33 millions F CFA. Ces appuis visent à en faire des pôles d’excellence dans la mise en œuvre du protocole de Montréal.

En conclusion, la célébration de cette journée a rappelé une vérité essentielle : la protection de la couche d’ozone est une responsabilité partagée. Ainsi, au-delà des politiques publiques, chaque citoyen est invité à agir. Il s’agit de privilégier des produits respectueux de l’environnement, d’entretenir ses appareils et de sensibiliser son entourage.

En mobilisant la science, la coopération internationale et l’enseignement technique, le Togo transforme la lutte contre le réchauffement climatique en une opportunité. C’est à la fois un levier d’avenir pour sa jeunesse et un héritage durable pour les générations futures.