Le ministre Isaac TCHIAKPE en visite au CERFER : cap sur la modernisation de la formation technique

Le ministre Isaac TCHIAKPE en visite au CERFER : cap sur la modernisation de la formation technique

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn

Ce vendredi 4 avril 2025, le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, M. Isaac TCHIAKPE, a effectué une visite de terrain au Centre Régional de Formation pour l’Entretien Routier (CERFER), à Lomé. Accompagné de plusieurs cadres de son département, le ministre est allé constater les réalités du centre et échanger avec les apprenants et le personnel.

L’objectif de cette visite : s’assurer que les infrastructures, les équipements pédagogiques et les offres de formation du CERFER répondent aux standards de qualité exigés, dans le cadre de la modernisation de l’enseignement technique, telle que définie dans la feuille de route gouvernementale Togo 2025.

Accueillant le ministre et sa délégation, le directeur général du CERFER, M. Ouro-Djobo SAMAH, a salué une visite qu’il qualifie d’historique — la toute première depuis sa prise de fonction. Dans son mot de bienvenue, il a présenté les grandes orientations de l’institution, avec un accent mis sur plusieurs perspectives d’avenir. Il s’agit notamment du renforcement des capacités pédagogiques et de formation, de la valorisation du centre, de la consolidation de la gouvernance institutionnelle, mais aussi du développement de la notoriété du CERFER à travers des actions de communication et de marketing.

Le directeur a également mis en lumière l’importance des formations modulaires, qui permettent de réintégrer les jeunes déscolarisés dans des filières porteuses. Grâce à ces parcours courts et professionnalisant, nombre de ces jeunes trouvent aujourd’hui des débouchés dans les entreprises de construction routière, à l’ANADEB ou encore dans diverses structures du secteur privé.

Toutefois, il a attiré l’attention sur deux défis majeurs : la faible présence des filles dans les filières proposées par le CERFER et l’insuffisance de contributions financières de la part des États membres du Conseil de l’Entente. Cette dernière, selon lui, pourrait permettre d’octroyer des bourses spécifiques aux jeunes filles, afin de renforcer leur participation dans les métiers techniques.

Prenant la parole, le ministre Isaac TCHIAKPE a salué l’engagement du personnel et l’esprit de cohésion qui règne au sein de l’établissement. Il a réaffirmé l’importance stratégique de l’enseignement technique et professionnel, qu’il qualifie de véritable levier pour préparer la jeunesse togolaise aux réalités du marché de l’emploi. « L’ambition du chef de l’État, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, est claire : aligner nos formations aux besoins du marché, pour garantir aux jeunes et aux adultes un emploi, un travail décent, des compétences durables, mais aussi une ouverture vers l’entrepreneuriat et l’apprentissage tout au long de la vie », a-t-il souligné.

Créé en 1970 à la suite de la signature d’une convention entre les cinq pays membres du Conseil de l’Entente (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger et Togo), le CERFER a pour mission de former des techniciens qualifiés dans les domaines du génie civil et du génie mécanique. En plus de cinquante ans d’existence, l’institution a formé plus de 4 000 agents techniciens, qui interviennent dans les secteurs clés du développement : construction et entretien des routes, maintenance d’équipements lourds, etc.

Depuis 1988, le CERFER s’est spécialisé dans le génie civil et mécanique, avec une offre de formations qui s’est enrichie au fil des années. Depuis 2017, l’établissement délivre des diplômes reconnus tels que le Brevet de Technicien (BT), le Brevet de Technicien Supérieur (BTS) et les Licences professionnelles, en plus de ses formations modulaires accessibles à un large public.

À travers cette visite, le ministre TCHIAKPE a tenu à rassurer le personnel et les apprenants sur le soutien continu du gouvernement. Il a également encouragé les jeunes à s’investir pleinement dans leur formation, car les compétences techniques restent un passeport sûr vers l’autonomisation et l’insertion professionnelle.