Le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, M. Isaac TCHIAKPE, a présenté ses vœux de Nouvel An aux acteurs éducatifs le mardi 7 janvier 2025, exprimant ses souhaits de santé, de paix et de prospérité. Il a insisté sur l’importance de la collaboration pour la réussite des projets en cours, soulignant : « Nous avons le privilège de travailler ensemble pour renforcer un secteur clé pour notre pays. »
Dans son discours, le ministre a fait le bilan des actions de l’année 2024, marquée par des avancées notables. Il a évoqué la réhabilitation et la construction de 13 centres de formation professionnelle, ainsi que l’avancement de la construction du centre d’excellence de la PIA. La mise en place de nouveaux curricula a également été un accomplissement majeur. Ces réalisations témoignent des efforts pour moderniser l’enseignement technique et l’adapter aux besoins actuels du marché du travail.
L’année 2024 a également été marquée par la digitalisation de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (ETFP), ainsi que par la formation continue des enseignants via l’Institut National de Formation et de Perfectionnement Professionnel (INFPP). Ces réformes visent à moderniser le système éducatif en intégrant les technologies numériques et en préparant les apprenants aux réalités contemporaines du marché du travail.
Une autre initiative importante a été l’expansion de la formation par alternance. Lancée en 2022, elle a permis l’ouverture de 22 nouveaux centres, portant leur nombre total à 44. Ces centres, en partenariat avec des entreprises, offrent une formation pratique qui renforce l’employabilité des apprenants.
Pour 2025, M. TCHIAKPE a présenté des projets ambitieux. Il a annoncé la construction de centres techniques dans neuf localités et la numérisation des ressources pédagogiques. « Le numérique doit être un instrument central de notre pédagogie », a-t-il précisé, soulignant le soutien de l’UNESCO et du ministère de l’Économie numérique dans cette transition.
En conclusion, le ministre a réaffirmé l’importance de la formation technique pour le développement du pays. « Former des compétences adaptées aux besoins du marché de l’emploi et faire de ce secteur un pilier de la prospérité nationale est notre responsabilité », a-t-il conclu, appelant à une mobilisation collective pour atteindre ces objectifs et offrir aux jeunes Togolais des perspectives d’avenir.
