À l’occasion de la session de juin 2025 du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), le Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac TCHIAKPE, a marqué les esprits par une tournée remarquée ce mardi 25 juin. En visitant successivement le Centre Commun de Lomé (CCL), le Lycée d’Enseignement Technique et Professionnel de Lomé (LETP-Lomé), et l’Hôtel École Carrington, il a tenu à témoigner de l’attention particulière portée par le gouvernement à la formation professionnelle, tout en encourageant candidats, formateurs et équipes pédagogiques à maintenir le cap de l’excellence.
Un apprenant à l’œuvre sous le regard bienveillant du Ministre
Partout où il est passé, le ministre a salué l’engagement des enseignants et la détermination des candidats à obtenir cette certification professionnelle, véritable passeport pour l’emploi. Dans les ateliers de mécanique, les laboratoires de cuisine ou encore les salles dédiées à la coiffure et à la couture, l’ambiance était studieuse, traduisant la volonté des apprenants de prouver leur savoir-faire face aux jurys. M. TCHIAKPE a rappelé que le CAP constitue une réponse concrète aux défis de l’employabilité et de la qualification des jeunes.
Les candidats se soumettent à l’ épreuve de leur spécialité
Le Certificat d’Aptitude Professionnelle est un diplôme d’État qui atteste de la maîtrise d’un métier. Accessible après la classe de troisième, il se prépare en trois ans et concerne aussi bien les jeunes que les adultes en reconversion professionnelle. Avec une offre de spécialités très variée allant de l’industrie à l’hôtellerie, en passant par l’agroalimentaire, l’artisanat ou encore les services, le CAP est conçu pour permettre une insertion rapide sur le marché du travail, tout en gardant la porte ouverte à une poursuite d’études.
Le Ministre apprécie un sujet de composition
Au-delà de l’inspection des conditions d’organisation matérielle des épreuves, la visite du ministre a aussi été un moment d’écoute. Il a échangé avec les candidats sur leurs aspirations, leurs difficultés et leurs projets futurs. Certains ont exprimé leur désir de créer leur propre entreprise, preuve que le CAP est perçu comme un tremplin vers l’autonomie et la contribution au développement économique national. Le ministre a réaffirmé le soutien de son département pour accompagner ces ambitions, notamment à travers les dispositifs d’appui à l’auto-emploi.
Cette tournée, empreinte de proximité et de dialogue, s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Elle rappelle l’engagement du gouvernement à faire du CAP un véritable levier de développement, en cohérence avec les objectifs de la feuille de route gouvernementale 2020–2025. La session 2025 du CAP est donc bien plus qu’un simple examen : elle est le symbole d’une jeunesse en marche vers la compétence, la dignité et la réussite.
BAKALI M.
